Si avoir sa femme toujours aimable n'est guère possible, l'être sans cesse soi-même n'est guère aisé.
La piété filiale d'un seul homme illustre tout son siècle.
Le respect des lois en fait la vraie force.
Un savant peut songer à devenir philosophe, jamais un philosophe ne songera à devenir savant.
Qui a mené la vie de gueux trois ans ne voudrait pas être mandarin un jour.
Plus on a de connaissance moins on connaît de gens.
Il faut faire vite ce qui ne presse pas pour pouvoir faire lentement ce qui presse.
Le sage vit dans le présent sans lui sacrifier l'avenir.
Pour celui qui n'a côtoyé toute la journée que des visages fermés, un sourire est un rayon de soleil.
Les pleurs de l'infortuné sont une source abondante dont le cours ne s'arrête que par épuisement.
Se rencontrer et devenir ami, rien de plus facile ; le demeurer et vivre en paix, voilà qui est difficile.
Les larmes du malheureux ne peuvent être essuyées que par ceux qui savent en répandre.
L'homme riche a des parents à tous les degrés ; l'homme pauvre n'est connu de personne.
Plus on réunit d'hommes, plus il y a de médisances.
Dans l'enfance, tous les hommes sont frères ; dans l'âge adulte, chacun tire de son bord.
Dans les jours d'abondance, souviens-toi toujours de tes jours de pauvreté.
L'enseignement chasse l'ignorance, comme la nourriture chasse la faim.
Les parents bien élevés enseignent à leurs enfants la politesse ; les gens vulgaires, l'impolitesse.
Se connaître, c'est connaître les autres : utilisez votre cœur pour mesurer celui de votre prochain.
Avant que de vouloir perfectionner les autres, pensez à vous perfectionner vous-même.
La conversation d'un homme est le miroir de ses pensées.
Pensez trois fois avant d'agir, et vous n'aurez aucun repentir.